dimanche 2 août 2015

Natural horsemanship, équitation éthologique?

Super article de  Beth Gibbons


"Une approche amicale et naturelle" ?
Il y a plusieurs années à la recherche d'une alternative éthique aux techniques d'entrainement dures et apparemment insensés, j'ai commencé à suivre le système natural horsemanship.Tout comme le reste, le système utilise la pression et le relâchement de cette pression, allant vers le confort et des exercices tels que la désensibilisation. c'est censé enseigner au cheval à vous respecter en tant que leader en étant basé sur les interactions naturelles que les chevaux ont dans un groupe. On nous a assuré que cette méthode était amicale, dans le meilleur intérêt du cheval et bien sûr, naturelle.

Malheureusement, ce qui est souvent vendu aux amoureux du cheval bien intentionné n'est pas toujours doux comme on pourrait nous le faire croire. Que ce soit délibérément ou non, l'entraineur va expliquer certains phénomènes de comportement en utilisant des théories apparemment fabriquées qui correspondent aux leçons qu'il essaie d'enseigner.Le résultat est que les amateurs de chevaux qui pensent qu'ils font la meilleure chose pour leurs animaux finissent en fait par les faire passer par des choses qu'ils auraient pu ne jamais considérer avant. ce n'est pas seulement le cheval qui souffre, de beaucoup de stress émotionnel mais aussi le cavalier/entraineur.

Finalement, je suis devenu désabusée avec ce système d'équitation naturelle que j'en suis venu à reconnaître ces attributs, et ainsi je suis partie à la recherche d'une alternative plus éthique. Dans cet article, je tiens à expliquer certains des mécanismes scientifiques de base derrière "la magie", et vous aider à reconnaître quand l'explication pourrait ne pas correspondre à la situation. Une fois que vous comprenez les principes de base, vous êtes dans une meilleure position pour prendre des décisions éclairées à propos de ce qui est en fait le mieux pour vous et votre cheval!

"Il repousse les limites délibérément"
Afin de maintenir la façade qui dit que le système est plus doux, un langage intelligent et l'humour sont souvent utilisés pour persuader le spectateur. Des commentaires passifs et jovials suppriment la stigmatisation négative de certaines situations ou stimuli, tels que nommer un stick une «carotte» ou «prolongement du bras». Pour compliquer les choses davantage l'ensemble du processus se fait dans un cadre anthropomorphique et anthropocentrique, ce qui signifie que des traits humains sont utilisés pour expliquer le comportement équin et que l'entraîneur est considéré comme étant au centre du comportement montré.
Cela provoque une mauvaise interprétation dommageable des réponses qui sont susceptibles d'être simplement une réaction de lutte ou de fuite sur la base des instincts naturels des chevaux. 
Au lieu de cela il est souvent supposé que le cheval comprend ce qui est demandé et choisit délibérément de désobéir, ou bien qu'il a un esprit fort ou qu'il est méchant (Mc Greevy, 2012). Souvent les entraineurs expliquent que les comportements sont dus au fait que le cheval ne vous accepte pas en tant que leader », qu'il est « irrespectueux »ou qu'il a " de mauvaises manières ".
Cette perception déformée mène à des actions discutables et crée incompréhension conflits et une réduction du bien-être pour les participants humains et équins (Mc Greevy, 2009).

Vers le confort
Pour comprendre comment n'importe quel entrainement fonctionne il est nécessaire en premier lieu de comprendre les bases des théories de l'apprentissage . Pour qu'un animal exécute un comportement il doit avoir une motivation pour le faire, et cette motivation peut être considérée comme un renforçateur ou un punisseur. Les renforçateurs font qu'un comportement soit plus susceptible de se répéter, alors que les punisseurs les rendent moins susceptibles d'être répétées. Ils sont classés comme étant soit positif soit négatif dans le sens mathématique, en ajoutant ou en enlevant un stimulus

Par conséquent, le renforcement négatif fonctionne en enlevant quelque chose de désagréable(le plus souvent cela implique qu'on a ajouté quelque chose de désagréable avant).Par exemple, le cheval travaille pour éviter les coups de talons du cavalier et marche plus vite, ce qui entraîne l'arrêt de coups de talon. Pour le renforcement positif on ajoute quelque chose d'agréable (du point de vue du cheval), par exemple le cheval va recevoir une récompense pour avoir marché plus vite, ce qui rend aussi le comportement plus probable.
Tous deux augmentent la probabilité que le cheval marche plus vite. La punition positive ajoute quelque chose de désagréable et réduit la probabilité d'un comportement. Par exemple, si un cheval commence à piaffer et donc reçoit un coup de cravache, ça réduit le risque que ça se répète. La punition négative enlève quelque chose d'agréable, comme retirer la nourriture d'un cheval s'il commence à piaffer.

Quelque chose que j'ai souvent entendu est que les méthodes natural horsemanship utilisent le renforcement positif en donnant au cheval du confort. Essentiellement, cela signifie que l'entraineur cesse d'appliquer la pression lorsque le cheval fait la bonne chose, et maintenant que nous connaissons les définitions des renforcements, nous savons que cela est en fait du renforcement négatif. Je soutiens qu'il n'y a pas de plaisir à ne plus être frappé, piqué ou poussé, il y a au mieux, peut-être du soulagement. Une façon de considérer ceci est avec la scolarisation d'un enfant. Il est harcelé et sous la pression de sa mère jusqu'à ce qu'il termine ses devoirs de maths, il est même menacé d'être privé de sortie s'il ne le fait pas à temps. Que pensez-vous de l'effet que ça pourrait avoir sur la façon dont il se sent à propos des devoirs de mathématique, ou les mathématiques en général? Pensez-vous qu'il se réjouit de terminer cette tache? Maintenant, considérons qu'il est dit que quand il aura terminé, sa mère l'emmènera au parc, et s'il le fait avant le temps imparti, il recevra une surprise supplémentaire. Comment pensez-vous que cela va changer son attitude? Et ça juste en changeant les renforcements utilisés. Mon point n'est pas que l'un est plus efficace que l'autre, je suis sûr que le garçon a fait ses devoirs à temps dans les deux cas. Il est qu'il crée une réponse émotionnelle, physiologique et psychologique différente, et que si un entraineur soutient que le confort résulte en plaisir et enthousiasme que je crains qu'il ait tort.

Il me suit, confiance et respect
Sans comprendre les renforcements pleinement, certains résultats peuvent sembler «magiques» et justifient des explications élaborées, donc, voilà d'ou vient le terme chuchoteur . L'entrainement en round-pen est très rapide, il donne des résultats impressionnants, et il est donc facile de croire que le cheval suit l'entraineur par confiance et compréhension. La transformation miraculeuse d'un cheval qui avait peur en premier lieu puis qui suit l'entraineur en quelques minutes est expliqué par le fait que l'entraineur a puisé dans une partie du langage du cheval et a agi comme le "cheval alpha" 
.
Cependant, ça peut aussi être expliqué par un renforcement négatif délivré efficacement . Quand le cheval se détourne de l'entraineur, il est renvoyé, et chassé dans le round-pen, duquel il ne peut pas s'échapper. Le cheval trouve cela très effrayant et stressant et va essayer d'éviter ça. Lorsque l'entraineur voit que le cheval commence à se concentrer sur lui, il va arrêter, et ça va entrainer l'augmentation de la fréquence des comportements d'approche. Le cheval se rend vite compte que la seule façon pour éviter les sentiments de peur créés par le fait d’être chassé est de rester à proximité de l'entraîneur. Plutôt que de suivre par confiance et partenariat le cheval suit parce qu'il a trop peur de ne pas le faire.

De façon intéressante les mêmes résultats ont été également reproduits en utilisant une voiture télécommandée. En 2012, une équipe de chercheurs dirigée par Cath Henshall, a pu entraîner des chevaux à suivre et toucher l'objet inanimé en utilisant des méthodes similaires. Ça réfute les revendications qui affirment que le cheval suit l'entraineur car il utilise le même langage que les chevaux . Henshall met en garde contre l'utilisation généralisée de cette technique car "elle utilise la peur pour prendre le contrôle des chevaux" (Phys.org, 2012).

Une étude a montré que lorsque 2 chevaux qui ne se connaissent pas sont placés dans un round-pen ensemble, ils passent la majorité du temps a part. Le cheval le plus âgé ne chasse pas le plus jeune pour essayer qu'il reste vers lui (Warren-Smith & Mc Greevy, 2008). Ces méthodes ont également été avérée dans un contexte spécifique, les chevaux peuvent effectuer le comportement désiré dans le round pen, mais pas dans un pré (Krueger, 2007).

Le leader dominant
Une autre idée fausse commune qui a mené à de nombreuses confusions sur la façon dont nous traitons et entrainons Les Chevaux est la théorie de la dominance. Il a été cru pendant longtemps que les chevaux ont une hiérarchie basée sur la dominance, un peu comme les primates, ou si quelqu'un croise le cheval dominant il serait réprimandé. En réalité, cette théorie de la dominance chez les équidés féraux n'existe pas, c'est en fait un concept créé par l'homme . En observant les chevaux domestiques au moment du repas, il est facile de supposer qu'il y a une hiérarchie basée sur l'agression. Cependant, dans des conditions naturelles les ressources sont réparties de façon égale ce qui signifie qu'il n'y a pas besoin de défendre ou de confrontation pour la nourriture. Il y a soit assez d'herbe pour tout le monde ou pas beaucoup mais un peu partout, quand on compare cette situation au seau plein de nourriture ou à un filet de foin qui peut être défendu facilement cela cause une augmentation du stress autour de l'heure du repas (Kiley Worthington, 1987). 
Pour cette raison, plutôt que de montrer une position dominante, cette agression est plutôt connue comme «le Rhp» (potentiel pour garder une ressource) et a lieu pour chaque ressource- certains peuvent valoriser le foin plus que d'autres, et certains peuvent être «dominant» pour avoir de l'ombre . Il a également été prouvé que, malgré leur «rang» dans les groupes domestiques, les chevaux sont entraînables de la même façon, ce qui remet en question l'hypothèse que les chevaux leaders sont plus difficiles que les autres (Mc Greevy, 2012).

Plutôt que de suivre l'intimidateur «dominant» du groupe, Il a été montré chez les chevaux qu 'ils ont tendance à suivre les chevaux qui ont peut-être les meilleures connaissances de l'endroit pour trouver les ressources. Un avance et les autres suivent, les chevaux ne sont pas chassés, pas de coups de pied, mordu ou dirigés s'ils ne le font pas, ils le font car ils le veulent. Il a également démontré que plutôt que de suivre la jument alpha le groupe suivra de nombreux individus, selon les circonstances. 

En étant des animaux sociaux qui vivent en groupe leur survie dépend de la cohésion du groupe. Sans surprise, il a été constaté que les activités qui favorisent la vie du groupe ont évolué pour être plus importantes que celles qui la menacent. Cela signifie qu'il y a peu de conflits entre les individus et que les comportements qui montrent la construction de liens sont significativement plus fréquemment observée chez les chevaux qui vivent naturellement que les rencontres agressives (Kiley-Worthington, 1987).

Si les chevaux féraux qui vivent en groupe font en sorte d’éviter les confrontations autant que possible et ont un système basé sur le followership plutôt que de «leadership», alors pourquoi l'entraineur met-il tellement l'accent sur le «leader dominant"?Les chevaux ne se font pas rassembler par l'individu le plus agressif, ou se prosternent devant leur supériorité et exécutent chacun de ses ordres, en fait ils évitent activement ces individus. Par conséquent l'enseignement de base et le principe sous-jacent de cette équitation est très imparfait.

Résultats rapides
L'un des points majeurs pour vendre ce système miracle est une approche qui peut fixer les problèmes rapidement, tous vos problèmes peuvent être résolus lors d'une session.Cependant, il y a de réelles préoccupations au sujet de toute méthode qui prétend changer le comportement rapidement. L'exposition répétée à des stimuli effrayants sans qu il y ait la possibilité que le cheval échappe aux stimuli est connu en tant qu'immersion (flooding). C'est une méthode couramment utilisée pour que le cheval arrête de sembler effrayé par un stimulus on l'appelle souvent aussi désensibilisation.cela peut être vu quand l'entraineur tient un stick ou un sac plastique à côté du cheval jusqu'à ce qu'il cesse d'essayer de s'échapper, ou encore l'oblige à rester à proximité d'un objet effrayant . Une leçon commune où le flooding est utilisé est lors du débourrage. L'entraineur mettra la selle / le cavalier / sac plastique etc. sur un cheval vert ou craintif et l'envoie dans une zone fermée jusqu'à ce qu'il cesse d'essayer de s'échapper. Le cheval apprend qu'aucune quantité de ruades, de fuite ou autres tentatives d'évitement ne fera disparaître les choses effrayantes, et il cesse finalement d'essayer. Le flooding a été jugé contraire à l'éthique en raison des niveaux élevés de stress qu'il crée et par rapport à d'autres méthodes la probabilité de retour de la réponse de peur est significativement augmentée (Mc Greevy, 2012).
Le flooding continu, mène à un état appelé suppression conditionnée où le sujet semble éteint et calme
Plutôt que de ne plus avoir peur de l'objet ils arrêtent tout simplement de répondre et suppriment le comportement comme une tentative de faire face à la situation écrasante qu'ils ne maîtrisent pas. La suppression conditionnée est en fait l'objectif du natural horsemanship, c'est ce que la formation vise à atteindre, et elle l'atteint très rapidement en raison de l'application intelligente de la punition positive et du renforcement négatif. C'est la partie où les entraineurs disent "Est ce qu'il ressemble à un cheval stressé!? »et tout le monde rit, ignorant que le cheval mâchouille et se lèche les lèvres ce qui montre un état de bien-être très compromis. Si le flooding persiste le cheval va entrer dans un état d'impuissance acquise, un état où le cheval a appris que toute réponse est futile. Seligman (1972) a constaté que les chiens qui avaient appris qu'ils ne pouvaient pas échapper à des chocs électriques se couchaient simplement et gémissaient même lorsque plus tard ils avaient l'occasion de s'échapper . Les chiens avaient appris à être impuissant et à accepter passivement peu importe les châtiments de l'expérimentateur . Cette réponse a été comparé à la dépression chez les humains. Est-ce l'attitude que nous voulons créer lors de l'entrainement pour nos chevaux? Parce que c'est ce qui se passe.

cerveau droit cerveau gauche
Avec ce stress incessant le cheval sera en stress chronique puisque la réponse de stress est constamment activée. Il en résulte des niveaux élevés de l'hormone de stress cortisol, ce qui a des effets très néfastes sur la physiologie. Il en résulte que le système digestif s’éteint, le rythme cardiaque est élevé, la pression artérielle est élevée et une diminution du système immunitaire, rendant le cheval plus sensibles à la maladie, et l'infection. Le cheval sera dans un état constant de lutte ou de fuite dans une tentative pour survivre à la situation . Cela peut le rendre très réactif, imprévisible et potentiellement dangereux. Avec un tel état neurologique compromis le cerveau est à peine capable d'apprendre quelque chose de nouveau, et la mémoire est lente, ainsi beaucoup de  répétitions doivent être effectuées avant que cela soit retenu.

En utilisant ces techniques les réponses comportementales du cheval ont été supprimées, mais les mêmes processus mentaux restent.Ainsi l'ancien comportement re-apparaîtra souvent, c'est connu comme la récupération spontanée dès que les niveaux de stress sont exacerbés ou lesque les stimuli sont présentés dans un nouveau décor.ça nous amène donc au cerveau droit et cerveau gauche qui est un mythe  réfuté par les scientifiques pour expliquer la complexité de la cognition.En outre, l'apprentissage se fait physiquement dans le cerveau,  il a besoin de temps pour se modifier et s'adapter à de nouvelles situations. Essayer de défaire des années d'apprentissage et d'aller à l'encontre de millions d'années d'évolution en forçant le cheval dans une situation terrifiante dont il ne peut pas s'échapper  ne produit pas un bon apprentissage. Le cerveau ne peut tout simplement pas se développer et changer rapidement. En adhérant à cette hystérie de
 solution rapide et une approche égoïste, le bien-être physique et psychologique du cheval est fortement compromis, et les résultats seront superficiels.

Trouver une alternative éthique
Avec toutes choses, il devient clair que le natural horsemanship n'est pas dans le meilleur intérêt du cheval. Cela peut sembler impressionnant et nourrir l'ego des entraineurs, mais c'est aux dépens du cheval. Les fondations sont contestées par les éthologues, le prétexte du «cheval alpha ", du leadership et la dominance sont progressivement dissipées. De ce malentendu se sont créé des méthodes d'entrainement fondées sur la peur, la répression et la force dans le but ultime d’éteindre émotionnelle l'animal. 
Les niveaux élevés de stress que créent ces méthodes posent des problèmes physiologiques, ce qui rend plus difficiles l'apprentissage de nouveaux comportements et entraine une baisse du système immunitaire. Et peut-être, le fait le plus troublant dans tout cela est que le plus souvent, la personne qui fait le dommage est la personne qui aime et veut le meilleur pour son cheval. On leur dit que cela va améliorer leurs relations avec lui alors qu'en fait, la réalité est tout le contraire; manque de confiance, suppression conditionnée, associations négatives à l'entrainement et la peur accrue de l'entraîneur

Lorsque les propriétaires et les entraineurs sont capables de reconnaître ces mécanismes, ils sont dans une meilleure position pour prendre des décisions éclairées en ce qui concerne le bien-être de leur cheval. Pour moi ces méthodes sont inacceptables puisque je cherche pour une meilleure compréhension, une meilleure communication et une meilleure relation avec les équidés avec lesquels je travaille. Plutôt que les procédures déjà décrites je propose qu'il vaut mieux viser à réduire le stress émotionnel lors de l'entrainement lorsque cela est possible. Lorsque vous êtes avec des chevaux qui affichent des comportements d'évitement, il est important d'examiner d'abord la fonction du comportement plutôt que de l'étiqueter avec des termes anthropomorphiques simplistes tels qu'il est irrespectueux».Il est plus probable qu'il soit craintif ou qu'il ne comprenne pas ce qui lui est demandé.Grâce à l'identification de la causalité et de la fonction du comportement l'entraineur peut créer un programme de modification du comportement adapté pour modifier la réponse émotionnelle. Des méthodes telles que l'habituation, où le cheval est progressivement exposé à un nouveau stimulus sans crainte, ou le contre-conditionnement où la vieille réponse est remplacée par une nouvelle réponse, sont considérés non seulement comme étant plus éthique, mais plus efficace pour modifier les comportements indésirables.L'utilisation accrue de renforcement positif au sein de ces programmes modifie également l'attitude du cheval face à l'entrainement, il accroît la motivation et l'enthousiasme et la permet un apprentissage rapide. Lorsque toutes ces étapes ont été faites avec succès, vous verrez ce qu'est un cheval qui veut vraiment travailler avec vous. En outre, vous pourrez améliorer votre relation avec votre cheval et acquérir une compréhension mutuelle. Seulement alors votre cheval sera content et détendu dans son travail.

Cet article ne fait qu'effleurer la surface de certaines des pratiques douteuses qui se produisent dans les systèmes du natural horsemanship. Je souhaite qu'en vous ayant éclairé sur certains d'entre eux vous êtes maintenant en mesure d'ouvrir les yeux . c'est difficilement une surprise que de dire que pour parvenir à avoir un cheval heureux, détendu et enthousiaste vous ne devez pas le frapper, l'éteindre ou le terrifier . Avec une bonne application de la recherche moderne le résultat souhaité d' 'établir un partenariat peut être atteint sans un tel coût élevé pour le bien-être émotionnel du cheval et de l'entraineur.


Références

Kiley-Worthington. M (1987), The Behaviour of Horses in relation to management and training, J.A Allen, London

Krueger. K, (2007), Behaviour of horses in the “round pen” technique, Applied Animal Behaviour Science, 104: 1–2, pp.162–170

Phys.org, (2012) Researchers urge rethink of 'Monty Roberts' horse training method, [online], [accessed 24/06/15], http://phys.org/news/2012-07-urge-rethink-monty-roberts-horse.html  

McGreevy. P, (2012). Equine Behaviour, A guide for veterinarians and equine scientists. Second edition, Saunders, Elsevier. 

McGreevy. P, Oddie. C, Burton. F. L, McLean. A. N, (2009), The horse–human dyad: Can we align horse training and handling activities with the equid social ethogram? The Veterinary Journal, 181:12–18

Seligman. M. E. P, (1972), Learned Helplessness, Annual Review of Medicine, 23: 407-412 

Simpson. H. I, Rands, S. A, Nicol. C. J (2011), Social structure, vigilance and behaviour of plains zebra (Equus burchellii): a 5-year case study of individuals living on a managed wildlife reserve, Acta Theriologica, 57: 111–120

Taylor. J, (2014) Horseman's Calling, Epona.tv, [online], [accessed 31/07/15], http://epona.tv/blog/2014/april/horsemans-calling

Warren-Smith. A. K, & McGreevy. P, (2008), Preliminary Investigations Into the Ethological Relevance of Round-Pen (Round-Yard) Training of Horses, Journal of Applied Animal Welfare Science, 11: 3 


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