La
motivation se compose de la motivation intrinsèque et extrinsèque.
La motivation intrinsèque mène l'organisme à s'engager dans
certains comportements comme entre autres le jeu, les comportements
d'explorations pour son propre plaisir et la satisfaction qu'on en
retire en l'absence de récompenses ou de pressions.
Cependant
dans une étude de Hagen et Broom (2004) bien qu'il y ait un
renforçateur externe (nourriture), les vaches ont montré une sorte
d'excitation lorsqu'elles avaient réussi une tâche pour avoir accès
à une récompense comparé aux animaux qui avaient eu accès à
cette récompense sans avoir à faire quelque chose pour l'obtenir,
des résultats similaires ont été trouvé dans une étude encore
sous presse (Broom and Barone) chez les moutons. Les animaux peuvent
donc ressentir un état positif affectif en réponse à leur propre
réussite. Donner des opportunités aux animaux afin qu'ils puissent
résoudre des problèmes est intrinsèquement gratifiant même si
cette action est également récompensée extrinsèquement. Les types
de récompenses extrinsèques peuvent également influencer leurs
réponses à leur propre réussite, dans une étude chez les chiens
Mc Gowan et al (2014) ont montré que l'intensité de la réponse
émotionnelle était plus grande quand il y avait à la clef de la
nourriture que s'il y avait un autre chien.
Les
renforçateurs ou punisseurs sont définit par celui qui les reçoit
et non pas par celui qui les donnes. Dans
certains cas les récompenses peuvent décroître la motivation
intrinsèque lorsque pour les humains les récompenses sont
considérées comme non sincères, lorsqu'elles ont pour but de
contrôler plutôt que de récompenser (Deci Moller2005) ou encore si
elles sont considérées comme un moyen de pression (Eisenberger et
Armeli 1997)... Cependant si elle est considérée comme une vraie
récompense elle peut accroître l'intérêt et la motivation
intrinsèque (Cameron et Pierce 1994, Eisenberger et Armeli 1997,
Eisenberger et al 1999, Gerhart et al 2009, Ledford et al 2013, )
Il
a été présumé que des formes non agressives de contact tactile
(caresser, frotter ou brosser) était une récompense ou un événement
positif. Cependant chez les animaux de ferme, des résultats mitigés
ont été obtenus.Certaines études ont ainsi cherché si la caresse
ou le brossage avaient une valeur de récompense pour l’animal.
Les résultats suggèrent que la caresse n’est pas nécessairement
une récompense pour les animaux (Boivin et al., 1998; Jago et al.,
1999; Pajor et al., 2003) et Pajor et al. (2000) ont même trouvé
des preuves que les vaches pouvaient trouver le brossage aversif.
L'environnement,
l'enrichissement du lieu de vie, le management sont aussi cruciaux,
les animaux qui n'ont pas un accès libre à la nourriture, ou
lorsque la récompense est trop appétante ou considérée comme
rare, alors cela peut créer une surexcitation et une perte de
concentration ce qui engendre une baisse de l'activité initiale.
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